Tu es mon ange, je suis ta part
Coupé à cœur, comm’un quatre-quarts,
Ou tel Pagnol, jouant aux cartes,
Tu es mon ange, mon ange à part…
Comme le cognac, tout s’évapore,
Le flot des ans part en vapeur,
Depuis le premier de tous nos jours,
Nous sommes là, est-ce l’amour ?
Des anges passent et d’autres restent,
Sont-ce des femmes qui viennent et vont ?
Ou un ballet de marionettes,
Qui font trois tours et puis s’en vont ?
Mais toi, tu es l’ange du ciel,
Celui qui a le goût du miel,
Toutes ces années te rendent belle,
Bien plus encore, est-ce réel ?
De mes démons, tu es mon ange,
Pas de sermons, que des louanges,
De tant d’années passées ensemble,
Ni dieux, ni diables, ne nous dérangent !
La fin s’approche, un ange passe,
La vie se lasse, passe et trépasse,
Ni toi, ni moi, n’en sommes maitres,
Mon paradis est sur ta Terre…