Un lever de soleil

Il était une fois un rayon de soleil qui éclairait au petit jour le fond d’une clairière
Ce rayon jouait avec les herbes folles, les racines émergentes des arbres tortueux et les fleurs sauvages qui s’épanouissaient en ouvrant leurs pétales imbibées de rosée
Dans un coin de cette clairière, un faon suivait le spectacle de ce rayon qui se déplaçait, faisait des ombres, dansait avec la végétation.
Il s’approcha doucement pour essayer de le toucher et de l’amadouer.
Mais plus il voulait le toucher du bout de son sabot, plus le rayon se jouait de lui, au point de disparaitre dès qu’il l’effleurait.
Il retirait sa patte et le rayon revenait.
Il l’avançait à nouveau et le rayon s’interrompait.
Le faon n’y comprenait plus rien.
Il avança encore et regarda dans la direction d’où venait le rayon.
Il fut ébloui.
Un disque d’or se levait au-dessus des arbres et irradiait la clairière d’une telle force que le faon ne pouvait soutenir le regard.
Ce n’était plus un rayon, mais dix, cent, mille qui l’entouraient et le submergeaient de lumière.
Dans le fond des bois, la nuit reculait
Le petit faon s’étira, s’ébroua et s’éloigna sans chercher à comprendre.
Si, il comprit ceci : Le soleil fait renaitre la vie.

5 avril 2012

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