Écris tes peines sur le sable,
Grave tes joies dans la pierre,
Cache tes peurs dans une armoire fermée,
Et va jeter la clé dans l’océan.
Dessine tes rêves sur un nuage en béton armé, sans serrure,
Qu’il soit ouvert à tous les vents, désarme-le de ses ferrures.
De victoires en défaites, c’est la vie qui va,
De coups gagnants en pertes ‘rien ne va plus’,
Quand elles sont abyssales, tu touches le fond où rouillent des clés d’armoire.
Ne joue pas aux dés, ils ne montent pas jusqu’aux nuages, ils ne savent pas rêver.
Sois debout, la tête au carrefour des vents traversant les nuages,
Ou assis à une table qui joue gagnant si elle participe à tes rêves,
Vise juste, respire et fonce,
Il n’y a que toi qui peux gagner
Si la bataille est tienne…