C’est un lieu de verdure,
Au milieu des bois,
Qui comme ta chevelure,
Est imprégnée de toi.
Dans cette clairière,
Telle la rosée du matin,
Tu inondes toute la terre,
De la douceur de tes câlins.
Quand tu me hèles,
Tel le berger son troupeau,
Je sais que tu m’appelles,
Pour respirer ta peau.
Quand je suis dans tes bras,
Serré si fort, tout contre toi,
Uni mon corps, uni le tien,
Ensemble ne font plus qu’un.
Dans ce lieu de verdure,
Perdu au fond des bois,
Tu enlèves ton armure,
Pour faire parler la soie.
Quand tu m’enlaces,
Toi si vivace,
Tu me fais fondre,
A effacer mon ombre.
Dans ce lieu de verdure,
Où le temps persiste et dure,
Il n’y a plus que toi,
Il n’y a plus que moi,
Pour oser tant de caresses,
Et finir avec tendresse.