Comme le Pierrot du clair de lune,
Celui qui m’a prêté sa plume,
Sur le bonheur j’écris un mot,
Pour vous le dire tout aussitôt.
Tout le secret “bonheur du monde”,.
Qu’ici ou là tous à la ronde,
Cherchons toujours, mais sans le voir,
Il est reflet de nos miroirs.
Est-ce la fonction, l’argent, la gloire ?
Ou une parcelle d’un vain pouvoir ?
Non, dans sa tête, faut le vouloir,
Il n’est jamais là par hasard.
Comment peut-on le faire venir ?
Ou, s’il s’en va, le retenir ?
En étant fier de ce qu’on est,
En étant fier de ce qu’on fait.
Bien dans sa tête, bien dans sa peau,
Il ne faut pas en vouloir trop,
Il reste souvent pour un sourire,
Au goût des autres, se fait plaisir.
Il fuit encore, sans faire d’arrêt ?
C’est qu’il ne veut aucun regret,
Et ne pas voir ses ennemis,
Ego, envie et jalousie.
L’amour, la vie, se communiquent,
Le jour, la nuit, tout est ludique,
Ça va, ça vient, ça glisse, ça nique,
Car le bonheur est érotique.
Quand la confiance en l’autre s’efface,
Et que le doute devient tenace,
Pour le bonheur, cliquez sur PAUSE,
Un grand voyage à deux s’impose.
Vous êtes nés sans téléphone,
Double-cliquez sur votre i-phone,
Vous ne parlez qu’à des absents,
Sans attention à ceux présents.
Dans ce monde, si hot, si hard,
Tout est conso, soixante-huitarde,
Faire l’amour, c’est faire des perfs,
A l’autre, il faut tendre la perche.
On dit souvent que les enfants,
Créent le bonheur de leurs parents,
Mais c’est l’inverse qui se produit,
L’amour des grands fait des petits.
Puis ces petits deviennent grands,
Arrivent alors les beaux-enfants,
Des brus, des gendres, des prétendants,
Nouveau bonheur : Des p’tits enfants !
Quand l’heure de la retraite sonne,
Mais que la vie encore étonne,
C’est la tendresse qui nous raisonne,
Et le bonheur encore chantonne.
Le vrai bonheur sur cette terre,
C’est d’être deux, deux partenaires,
Qui croient encore et pour toujours,
A la beauté du mot Amour.