Comme la flamme d’une bougie,
La vie s’éveille, palpite et luit.
Un brin de souffle la fait trembler,
Vacillante pour l’éternité.
Avec des pleurs ou des sourires,
Avec des fleurs et des fous-rires,
Cours le temps, danse jeunesse,
Roule la vie, à grande vitesse.
Des jours de peine, des nuits de fêtes,
Qu’elle fût caresse, qu’elle fût paresse,
Tant de victoires, quelques défaites,
La vie distille toute sa tendresse.
Comme la flamme d’une bougie,
Chaque matin, allume la vie,
Le soir arrive, bout du chemin,
Devenu braises, le feu s’éteint.
Parler de la vie, la garder au cœur,
Ne pas tout prendre, juste le meilleur,
Ode à la vie, hymne au bonheur,
Rêver sa vie, heure par heure.
Chaque vie laisse une trace,
Ineffaçable, parée d’espace,
Son souvenir, jamais ne lasse,
Tel qu’il était… l’homme qui passe…