Et la nuit vint,
Sombre, noire, sans lune.
Ouverte sur tous les rêves,
Propice à tous les cauchemars,
Prête à tous les fantasmes.
Froide pour d’uns, hot pour d’autres,
Sous les ponts ou sur le pont,
Couchés sous un carton ou faisant carton plein,
L’estomac plus loin que les talons, ou le ventre gavé, bien plus que rond,
Battant la semelle, se réchauffer, ou battant du pied, boite surchauffée,
Ivre de solitude ou enivré de bar en nectar.
La nuit passe.
Passage vers le jour, vers la vie, vers toi.
Je me tourne, tu es là, tu me souris.
Je te prends.