Au milieu de tant de bruit, et autant de fureur, un petit-enfant nous est né.
Au milieu de la nuit, il a vu le jour, frappé de stupeur devant ce monde émietté.
Sombres ou heureuses perspectives, il porte notre avenir,
Du futur qu’il représente pour notre planète, il faut se réjouir.
Quand le terrorisme le dispute aux confinements, quand le virus invisible à nos yeux, terrasse le vivant incapable de vivre ensemble.
Quand la liberté de penser, d’écrire, d’enseigner, de croire, de vivre, est combattue de toutes parts, dans les écoles, dans les basiliques, dans les rues.
Quand la fraternité, source de répartition, de solidarité, d’entraide, est malmenée de partout, ici ou là, ici et là, quand le chacun pour soi règne en maître.
Quand l’égalité n’est qu’un vœu pieu, improbable attente d’une vieille révolution, qu’il faut continuer d’entretenir pour croire aux valeurs humaines.
Illusion d’une vie assistée, berceuse de notre déliquescence.
Avons-nous besoin d’un cataclysme humain pour retrouver… le goût de vivre ?
Il nous reste la confiance en l’homme.
Elle progresse…
Trois pas en avant, deux pas en arrière, un pas sur le côté, un pas d’l’autre côté.
Les poètes vous le diront : tout finit par une chanson…
Octobre 2020