Il était une fois le silence

Non pas celui des grands fonds marins,
Non pas celui des sommets alpins,
Non pas celui à six pieds sous terre,
Non pas celui du vide planétaire,

    Mais celui d’aujourd’hui,
    Tout en coton blanc,
    Tout en ouate douce,
    Tout en soie légère.

En plein centre ville, silence
Au cœur de nos maisons, silence
Dans tous les zénith de France, silence
Celui du soleil passe à midi… silence.

Silence pour les avions dans le ciel,
Silence pour les camions dans nos oreilles,
léger, aérien, déjà passé, le temps passe.

    Passe, passant, tout est passé…

Sauf toi qui fait du bruit dans mon cœur,
Sauf toi qui résonne dans ma tête,
Sauf toi qui du silence fait une fête bruyante,
Sauf toi qui ne passera jamais…

2 avril 2020

 

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