Ne retenir que les heures sereines

      De tout le temps où tu fus ma reine,
      Ne retenir que les heures sereines,
      Celles qui donnent un goût de miel,
      A l’aube de chaque jour, à chaque éveil.
La vie, le temps, passent sans précaution,
N’hésitant pas à laisser de larges sillons,
Sur notre peau, et sur nos illusions,
Imprimant les heures, vécues avec passion.
      Tout au bout de lui, le notre nous attend,
      Laissant courir, pour d’autres, un nouveau vent,
      De nouvelles années, de nouveaux jours de l’an,
      Chaque passant passe, chacun a son pas du temps.
Il nous en reste si peu, il est passé si vite,
On veut le retenir, on veut tout ralentir,
Mais il se cabre tel l’étalon furieux,
Nul ne peut dompter le pas du temps fougueux.
      Alors, à l’heure où il faut laisser la place,
      Ou d’autres naissent et nous remplacent,
      Ne retenir que les heures sereines,
      Celles dont tu es toujours la reine…

1° janvier 2021

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