Ton rire s’escarbille

Le temps de vivre , des cortèges de rires,
Le temps d’oublier, les larmes versées,
Ce temps que tous, essayions d’arrêter,
Pour qu’il dure autant que ton sourire.

Le temps est volage, ton rire l’escarbille,
Il s’envole , monte dans les aigus,
Tout là-haut, rires retenus et larmes bues,
La marque du temps, suspendue, devient cristalline.

Le temps est à moi, à toi, à vous, à tous,
Heureux l’ermite qui semble ne rien faire,
Ou celui qui court plus vite que son père,
Couvert d’or d’avoir gagné du temps ?

Ce rire s’égrène en clé de sol,
Monte de fa en si, force les cluses,
Chante sur la plaine, de mi mineur en sol majeur,
Souffle et se perd de l’autre côté de la portée d’arpège.
Aout 2021

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